[Grenoble II - blocage] Interventions violentes de vigils

Bonjour à tous !

Je souhaitais donner des informations récentes concernant la fac de sciences humaines et sociales de Grenoble.
Le blocage a été voté récemment (1 semaine) et pourtant, de nombreuses AG (UFR par UFR, inter-U, etc.) se sont réunies auparavant. Avant cela, il y avait le printemps de chaise, action qui n'a pas donné les effets escomptés.

Lundi, des étudiants ont bloqué l'université. Mardi, la fac a été fermée par la présidence. Mercredi, elle a été réouverte et des étudiants ont voulu la bloquer comme voté en AG.

Cependant, la présidence de l'université a acheté (cher) une milice privée qui avait ordre de "débloquer les cours" en "bousculant" les étudiants bloqueurs. Des personnes se sont retrouvées à l'hôpital. C'aurait pu être moi, si j'avais fait le choix de bloquer la fac. Des étudiants de ma promo se sont faits roués de coup et d'autres encore.

Ce matin, les vigils étaient toujours là...
Des actions sont en cours pour remettre la justice en place dans les décisions de notre "très chère administration", qui n'a pas su trouver d'autres moyens que la violence pour répondre aux étudiants mobilisés...
La violence n'ont pas exéxuté par les services publics de Police mais des Vigils (qui font la sécurité en boite de nuit, quand le soleil se couche !) !!!

Bon là, je vais aller travailler, je vous laisse !
pr plus d'info lire cet article (témoignage) d'Indymédia

Désolée que ce post ne suscite pas plus de réactions.

Cela n'existe pas dans vos facs ce genre de décisions débiles de la part de la présidence face aux étudiants "grévistes" et au blocage ?
Comment réagit la présidence ? Appelle-t-elle la police (ou vigils) ou essaye-t-elle de l'éviter ?

Les étudiants de psychologie (L3) de l'université ont réussi à exprimer leur colère et leur désarroi face à cette horreur, en :
- n'allant pas en cours tant que ces vigils (gardiens de la violence...) restent devant les portes des amphis
- informant les autres amphi (le lendemain des affrontement violents) de ce qu'ils cautionnaient en choisissant d'aller en cours (aucun amphi n'a réagit, d'ailleurs : lamentable ! certaines personnes trouvaient même cela normal !)
- informant la présidence, via un enseignant gréviste et responsable des L3 psycho, des droit et libertés qu'ils n'ont pas respecté en donnant l'ordre de tabasser (euh "bousculer") des étudiants (qui eux-même ne respectaient pas la liberté des autres étudiants d'aller en cours, certes, mais sans atteindre l'intégrité physique d'autrui comme la présidence l'a fait !)

Voilà où on en arrive, quand même !
Comme si on voulait nous donner de plus en plus de raisons de nous battre pour une meilleure université ou nous inciter à la déserter...pour payer une école privée ! J'espère que nous garderons nos valeurs de l'accès "libre" au savoir...

Je viens tout juste de voir ton poste, c'est vrai que faire appelle a des vigils, c'était pas une très bonne décision... la police aurait été plus appropriée. Se retrouver à l'hôpital parce-qu'on est pour le mouvement, c'est pas normal.

A Poitiers, il y a eu un début d'incendie à l'amphi j, des chaises et des banderoles ont été brûlées et il y avait des étudiants à l'intérieur. D'un côté, je ne suis pas franchement étonnée que ça tourne comme ça, le mouvement dure et plusieurs étudiants se voient contraints d'abandonner la fac car ils n'ont pas assez d'argent pour l'année prochaine.

Ce mouvement commence à m'énerver au plus haut point mais bon c'est pas moi qui irait faire de telles choses, je l'avoue. Mais la question que je me pose, c'est comment se faire entendre? Parce-que personne n'écoute ceux qui veulent reprendre les cours!! Pour certaines personnes, cela est vraiment insupportable et ils n'ont pas trouvé d'autres moyens pour se faire entendre.

Les bloqueurs ne veulent rien céder et n'écoutent personne donc quelque part, quel autre moyen pour débrayer les facs?

Anaïs a écrit:

Les bloqueurs ne veulent rien céder et n'écoutent personne donc quelque part, quel autre moyen pour débrayer les facs?

Continuer à faire intervenir des agents de sécurité pour bousculer les étudiants bloqueurs voyons !

Sérieusement, vos posts ne sont pas sur la même longueur d'ondes... D'un côté Helyse souligne la violence de l'intervention des agents de sécurités plus ou moins mandatée par l'administration de la fac de Grenoble pour débloquer la fac. Ce qui est effectivement grave d'en arriver là ! Nous sommes passés des paroles, débats, liberté de s'exprimer aux actes...

Et de l'autre côté, Anaïs, tu parles plus de la question bloquer/pas bloquer la fac. La question est évidemment sous-jacente à tout ça mais bon... Est-ce là que se situe vraiment le débat ? Peut-être qu'un autre moyen pour que tout celà cesse serait que le gouvernement entende les revendications des universitaires au sens large... Ca éviterait que le mouvement prenne des proportions qu'on n'imagine même pas...

Ca c'est clair mais c'est pas dit que le gouvernement entende malheureusement.

Les vigils sont toujours présents depuis la semaine dernière. Les cours ont lieu normalement, cette semaine, du moins les CM (pas les TD qui restent bloqués).
Une pétition circule contre la violence et la présence massive d’agents de sécurité à l’Université Pierre Mendes France (Grenoble 2) et partout ailleurs...